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La voiture balai - Cyclisme

La voiture balai

Si vous êtes compétiteur lors d’une course cycliste et que la voiture-balai vous talonne, ce n’est pas bon signe !

La voiture-balai suit en effet les derniers coureurs, coureurs cyclistes qui risquent de quitter la course.

La voiture-balai est apparue lors du Tour de France 1910. Créée par Henri Desgrange, elle était destinée, non pas à récupérer les coureurs abandonnant, mais plutôt à vérifier que les retardataires n’empruntaient pas d’autres moyens de transport que leur vélo pour terminer l’étape (Source : Wikipédia).

Belote - Tu me fends le cœur

Tu me fends le cœur

La belote est l’un de mes jeux préférés : un peu de bluff, un peu de hasard, de la stratégie, la belote est parfaite !

Un très bon jeu à condition de jouer avec des partenaires intègres !

Extrait de Marius (Pagnol). Bon, ici c’est la Manille, mais c’est la porte à côté :

ACTE III

PREMIER TABLEAU

Il est 9 heures du soir. Dans le petit café, Escartefigue, Panisse, César et M. Brun sont assis autour d’une table. Ils jouent à la manille. Autour d’eux, sur le parquet, deux rangs de bouteilles vides. Au comptoir, le chauffeur du ferry-boat, déguisé en garçon de café, mais aussi sale que jamais.

Scène première

Escartefigue, Panisse. César, M. Brun, Le Chauffeur

Quand le rideau se lève, Escartefigue regarde son jeu intensément et perplexe, se gratte la tête. Tous attendent sa décision.

Panisse, impatient : Eh bien, quoi ? C’est à toi !

Escartefigue : Je le sais bien. Mais J’hésite…

Il se gratte la tête. Un client de la terrasse frappe sur la table de marbre.

César, au chauffeur : Hé, l’extra ! On frappe !

Le chauffeur qui faisait tourner la roue du comptoir tressaille et crie.

Le Chauffeur : Voilà! Voilà!

Il saisit un plateau vide, jette une serviette sur son épaule et s’élance vers la terrasse.

César, à Escartefigue : Tu ne vas pas hésiter jusqu’à demain !

M. Brun : Allons, capitaine, nous vous attendons !

Escartefigue se décide soudain. Il prend une carte, lève le bras pour la jeter sur le tapis, puis, brusquement, il la remet dans son jeu.

Escartefigue : C’est que la chose est importante ! ( À César ) Ils ont trente-deux et nous, combien nous avons ?

César jette un coup d’œil sur les jetons en os qui sont près de lui, sur le tapis.

César : Trente.

M. Brun, sarcastique : Nous allons en trente-quatre.

Panisse : C’est ce coup-ci que la partie se gagne ou se perd.

Escartefigue : C’est pour ça que Je me demande si Panisse coupe à cœur.

César : Si tu avais surveillé le Jeu, tu le saurais.

Panisse, outré : Eh bien, dis donc, ne vous gênez plus ! Montre-lui ton jeu puisque tu y es !

César : Je ne lui montre pas mon jeu. Je ne lui ai donné aucun renseignement.

M. Brun : En tout cas, nous jouons à la muette, il est défendu de parler.

Panisse : Et si c’était une partie de championnat, tu serais déjà disqualifié.

César, froid : J’en ai vu souvent des championnats. J’en ai vu plus de dix. Je n’y ai jamais vu une figure comme la tienne.

Panisse : Toi, tu es perdu. Les injures de ton agonie, ne peuvent pas toucher ton vainqueur.

César : Tu es beau. Tu ressembles à la statue de Victor Gelu.

Escartefigue, pensif : Oui, et je me demande toujours s’il coupe à cœur.

À la dérobée. César fait un signe qu’Escartefigue ne voit pas, mais Panisse l’a surpris.

Panisse, furieux : Et je te prie de ne pas lui faire de signes.

César : Moi je lui fais des signes ? Je bats la mesure.

Panisse : Tu ne dois regarder qu’une seule chose : ton Jeu. ( À Escartefigue ) Et toi aussi.

César : Bon.

II baisse les yeux vers ses cartes.

Panisse, à Escartefigue : Si tu continues à faire des grimaces, Je fous les cartes en l’air et je rentre chez moi.

M. Brun : Ne vous fâchez pas, Panisse. Ils sont cuits.

Escartefigue : Moi, Je connais très bien le jeu de la manille et je n’hésiterais pas une seconde si j’avais la certitude que Panisse coupe à cœur.

Panisse : Je t’ai déjà dit qu’on ne doit pas parler, même pour dire bonjour à un ami.

Escartefigue Je ne dis bonjour à personne. Je réfléchis.

Panisse : Eh bien ! réfléchis en silence… Et ils se font encore des signes ! Monsieur Brun, surveillez Escartefigue. Moi, je surveille César.

César, à Panisse : Tu te rends compte comme c’est humiliant ce que tu fais là ? Tu me surveilles comme un tricheur. Réellement, ce n’est pas bien de ta part. Non, ce n’est pas bien.

Panisse, presque ému : Allons, César, je t’ai fait de la peine ?

César : Quand tu me parles sur ce ton, quand tu m’espinches comme si j’étais un scélérat, eh bien, tu me fends le cœur.

Panisse : Allons, César…

César : Oui, tu me fends le cœur. Pas vrai, Escartefigue ? Il nous fend le cœur.

Escartefigue, ravi : Très bien !

Il jette une carte sur le tapis. Panisse la regarde, regarde César, puis se lève brusquement, plein de fureur.

Panisse : Est-ce que tu me prends pour un imbécile ? Tu as dit : « II nous fend le cœur » pour lui faire comprendre que je coupe à cœur. Et alors il joue cœur, parbleu !

César : …

Panisse, il lui jette les cartes au visage : Tiens, les voilà tes cartes, tricheur, hypocrite ! Je ne joue pas avec un Grec; siou pas plus fade qué tu, sas ! Foou pas mi prendre per un aoutré ! ( Il se frappe la poitrine ) Siou rnestré Panisse, et siès pas pron fin per m’aganta !

Il sort violemment en criant : « Tu me fends le cœur ! » En coulisse, une femme crie : « Le Soleil ! Le Radical ! »

Une vidéo :

Cochonnet

Le cochonnet

Voici différents noms (liste non exhaustive) que l’on attribue selon les traditions ou les régions au but du jeu de pétanque (par ordre alphabétique) :

  • Bibe
  • Biberon
  • Bouchon
  • Boulic
  • But
  • Cochon
  • Cochonnet
  • Gamin
  • Gari
  • Gendarme
  • Gône
  • Juge
  • Kiki
  • Lucre
  • Maître
  • Ministre
  • Petit
  • Pitchoune
  • Têt
  • Pêton

Est-ce que vous poussez le bouchon un peu trop loin ? Une expression sans doute venue du monde de la boule : lancer le cochonnet un peu trop loin.

Si vous connaissez d’autres termes pour désigner le but, n’hésitez pas à nous le faire savoir !

Manifestation Pancarte

Il a la pancarte !

Lorsqu’un coureur cycliste est particulièrement en forme, très fort sur les fins d’étapes ou les fins de courses, les autres coureurs peuvent se méfier particulièrement de lui. On dit alors qu’il a la pancarte, comme s’il portait une pancarte dans son dos disant « attention à moi ! »

Les autres coureurs éviteront généralement de collaborer avec lui, tenteront de l’isoler dans la course, voire de le distancer…

Une position difficile à tenir en fin de course. Le coureur cycliste ayant la pancarte devra déployer beaucoup d’énergie ou de stratégie pour l’emporter malgré cela. A moins qu’il ne soit vraiment très très fort !

Fer à repasser vintage

Comme un fer à repasser

Les descentes, lors des courses cyclistes, sont parfois impressionnantes. Les coureurs descendent à des allures folles sur des routes parfois dangereuses lors des grandes compétitions cyclistes, à des vitesses telles que même les motards suiveurs ont du mal à tenir le train.

Si les coureurs habiles et courageux arrivent à faire des descentes époustouflantes, d’autres ont peur, soit par manque de technique, de confiance ou de lucidité, soit à cause de chutes passées marquantes. Ils descendent les mains sur les cocottes (les poignées de frein), sans confiance ni fluidité, de manière prudente et hésitants sur les trajectoires à choisir. Ces coureurs descendent tout simplement moins vite. Ils descendent comme un fer à repasser, dit-on dans le jargon du cyclisme.

Certains disent aussi descendre comme une caisse à savon.

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